
Comment trouve-t-on un stage ? Comment vit-on un stage en start-up ? Etre le premier stagiaire d'une entreprise est-il handicapant ?
Nikola livre ses impressions sur son stage au sein d'Arty Network, ses moments de découverte, son apprentissage et partage ces souvenirs de voyages, de travail, de brainstorming et de mise en place. Entre Milan et son espace de télétravail, voici comment il a vécu ces deux mois.

e suis Niko, actuellement à l’EFAP en première année. J’étudie la comm’ et le marketing mais pas seulement. On le sait, la théorie a besoin de se développer grâce à la pratique ! Dès la première année, je dois donc faire un stage de minimum deux mois à partir de début avril.
Les recherches ont été longues et laborieuses, à l’aide d’outils comme Linkedin ou JobTeaser. Après quinze jours de recherches acharnées qui n’ont malheureusement pas vraiment porté leurs fruits, je trouve sur un des sites une petite annonce, simple et qui va droit au but, celle d’Arty Network. Le concept de la boîte me plaît, intuitif, social et innovateur. Un cocktail de bonnes idées !
J’envoie mon CV et une mini lettre de motivation, et c’est parti. Le lendemain, je reçois un mail d’une employée de la jeune startup, Orlane (c’est elle qui est derrière le mag !). Je stresse un peu. Il faut envoyer un mail, montrer son intérêt. A partir de ce moment, je m’imprègne de la culture de l’entreprise et de son histoire. On fixe un entretien. Je stresse encore… Comment va se dérouler le rendez-vous ? Quelles vont être les premières impressions que je vais donner. Mais restons courageux. Le jour J est arrivé, j’arrive devant les locaux. Orlane m’attend, Jess arrive. On monte aux bureaux pour commencer l’entretien. J’ai “ révisé” l'entreprise de fond en comble la veille.
Arrivé là-haut, on me demande de me présenter et de dire ce qui m’intéresse dans l’entreprise. . Qu’est ce que je veux faire chez Arty ? Quelles sont les tâches qui m’intéressent le plus ? Je répond très scolairement : tout m’intéresse ou presque. Jess m’explique qu’elle est contente de m’avoir trouvé. Dès la fin de l’entretien, on me dit « Oui, tu es pris ! ». Excellentissime !
Le premier jour, on fixe des tâches sur Asana et je commence à travailler. Deux jours par semaine, le lundi et le vendredi, je suis sur place et le reste du temps je suis en télétravail. On peut cependant se retrouver dans la semaine pour participer à des événements, comme lors du #goentrepreneurs2022, où les divers stands m’ont informé sur le fonctionnement de l’incubation entrepreneuriale. Les premières semaines passent à vitesse grand V.
J’essayais de faire bonne impression : depuis petit on me dit qu’il faut rester cadré dans le monde du travail, tout le temps sourire, être légèrement hypocrite. J’avais tout faux.

Plus le temps passait, plus je me sentais à l’aise, plus je rentrais dans une petite famille, celle d’Arty. Avec Orlane, je me suis occupé de quelques articles (dont celui que j’écris en ce moment même). Cette dernière est la rédactrice en cheffe du mag, mais aussi étudiante. Elle m’a aidé à savoir faire un bon article ainsi que de bonnes maquettes. Jess, de son côté est aussi une photographe pro, entrepreneure et employée à temps plein. Motivant. C’est le mot que je place sur ces deux personnes. Je ne sais pas comment Jess tient la cadence, elle m’impressionne.
Sincèrement, je ne suis pas obligé d’écrire ça, je le pense vraiment !
Revenons à des moments de mon stage. Il y a quelques jours, nous sommes allés à Milan, Jess et moi, pour faire un tour des écoles ainsi que du networking international. J'ai beaucoup appris. C’est fou, j’ai l’impression d’évoluer à vue d’œil.
Me voilà à la fin de mon stage, les deux mois sont passés comme en un clin d’œil. Le monde de la startup ne m’a jamais autant intéressé, je me disais que ces dernières avaient un impact insignifiant dans le monde du travail. Encore une fois, j’ai eu tort… Les jeunes qui se mettent dans des cases en allant travailler pour de grandes multinationales sont moins heureux que les jeunes qui inventent un projet de startup innovatrice.
Commencer le développement d’une start-up est particulièrement motivant, et maintenant, je le sais. En bref, j’ai pu apprendre tellement de choses. mon expérience à été mémorable, et ce qui est cool, c’est que j’ai vraiment envie de suivre l’évolution d’Arty Network dans le temps, de rester dans la famille et de la voir s’agrandir.
Je voudrais remercier Jessica et Orlane pour ce stage incroyable, je ne pouvais rêver mieux, et, juste à me rappeler ce que j’ai vécu durant ces deux mois, je me vois déjà en train de me vanter face à mes collègues de l’EFAP
Encore merci !
Nikola Ciric